PROJETS
CHANTIER CHANTECLERC
D’APRÈS
EDMOND ROSTAND
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
XAVIER GALLAIS
ADAPTATION ET DRAMATURGIE
FLORIENT AZOULAY
SCÈNOGRAPHIE
LUCA ANTONUCCI PROJET
AVEC
LUCIE BOUJENAH
MAXIME COGGIO
BAPTISTE DROUILLAC
AMIR EL KACEM
ELSA GUEDJ
ZITA HANROT
ANTOINE JOLY
JEAN-BAPTISTE LAFARGE
MARTIN NIKONOFF
MARIE SERGEANT
ALYZÉE SOUDET
DAMIEN TOUBAL
ANNE FRECHES
EVA RAMI
MICHAËL CHARNY
GUILLERMO MARISCAL
Ces ‘journées de juin’ s’inscrivent dans la continuité du travail effectué depuis le mois d ‘octobre. Bien qu ‘il s ‘agisse d’une pièce , elle n’est en rien une fin en soi , mais une étape – l’ultime de cette année scolaire- une de ces centaines que nous traversons dans notre vie de comédien. J ‘ai profité de ces mois de liberté pour habituer mes élèves a se mettre au travail – leur donner des clefs pour cela- et non à fournir un résultat. Ils auront toute leur vie professionnelle pour se confronter au devoir d ‘efficacité. Ils y parviendront d’autant plus qu ‘ils sauront qui ils sont.
Continuer à chercher son identité artistique , l’assumer . Apprendre à faire des choix qui reposent sur la dramaturgie , l’écriture , l’esthétique du metteur en scène , la personnalité des partenaires. Fort de ce soucis des autres , de cette attention, se placer , se déplacer au besoin et , plus confiant , affirmer la singularité de ses choix et comprendre avec force qu ‘elle aide à la compréhension et à la transmission du projet collectif. Tels ont été les axes pédagogiques de ma première année d’enseignement .
Ce Chantier Chantecler permet d’expérimenter cette problématique. En adaptant avec Florient Azoulay la pièce de Edmond Rostand avec une dizaine d’autres textes de la Belle Époque,en l’adaptant aux singularités artistiques des élèves révélées au premier trimestre ,les voilà au service d’un projet commun en continuant à se chercher intimement.
Puisqu’il s ‘agit pour eux d ‘une ‘mise au travail’, je vous invite ludiquement à faire de même. Pour vous, qui aimez découvrir, voici quelques axes de réflexions qui vous permettront de suivre les contraintes, les enjeux auxquels je les ai confrontés devant vous ce soir:
. Rapport à la langue: respect du patrimoine/soucis de modernité
.rapport au corps : précision/abandon
.construction du personnage:
complexité/clareté
humanité/animalité
singularité/universalité
.résonnances intimes/répercussions sur le collectif
.rapport au présent de la représentation
.prises de risque, mise en danger, lâcher-prise
.organique/formel
.contrastes, ruptures: caché/dévoilé
.adaptation aux contraintes techniques: micros, vidéo, chorégraphies,….
Je tiens à remercier ici mes collaborateurs qui ont accepté le jeu pédagogique que je leur ai proposé: dialoguer avec les élèves , les mettre au travail , leur apporter des bases de réflexions concrètes dans leur rapport de comédiens avec ces disciplines.
Enfin j ‘encourage avec émotion ces jeunes artistes pour leur avenir: ils auront été mes tous premiers élèves. Je me souviendrai de leurs sourires, de leurs doutes, de leurs tentatives. Et comme Chantecler je leur demanderai de se souvenir que ‘C’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière’ .
Xavier Gallais.
CHANTIER CHANTECLERC
D’APRÈS
EDMOND ROSTAND
ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE
XAVIER GALLAIS
ADAPTATION ET DRAMATURGIE
FLORIENT AZOULAY
SCÈNOGRAPHIE
LUCA ANTONUCCI PROJET
AVEC
LUCIE BOUJENAH
MAXIME COGGIO
BAPTISTE DROUILLAC
AMIR EL KACEM
ELSA GUEDJ
ZITA HANROT
ANTOINE JOLY
JEAN-BAPTISTE LAFARGE
MARTIN NIKONOFF
MARIE SERGEANT
ALYZÉE SOUDET
DAMIEN TOUBAL
ANNE FRECHES
EVA RAMI
MICHAËL CHARNY
GUILLERMO MARISCAL
Ces ‘journées de juin’ s’inscrivent dans la continuité du travail effectué depuis le mois d ‘octobre. Bien qu ‘il s ‘agisse d’une pièce , elle n’est en rien une fin en soi , mais une étape – l’ultime de cette année scolaire- une de ces centaines que nous traversons dans notre vie de comédien. J ‘ai profité de ces mois de liberté pour habituer mes élèves a se mettre au travail – leur donner des clefs pour cela- et non à fournir un résultat. Ils auront toute leur vie professionnelle pour se confronter au devoir d ‘efficacité. Ils y parviendront d’autant plus qu ‘ils sauront qui ils sont.
Continuer à chercher son identité artistique , l’assumer . Apprendre à faire des choix qui reposent sur la dramaturgie , l’écriture , l’esthétique du metteur en scène , la personnalité des partenaires. Fort de ce soucis des autres , de cette attention, se placer , se déplacer au besoin et , plus confiant , affirmer la singularité de ses choix et comprendre avec force qu ‘elle aide à la compréhension et à la transmission du projet collectif. Tels ont été les axes pédagogiques de ma première année d’enseignement .
Ce Chantier Chantecler permet d’expérimenter cette problématique. En adaptant avec Florient Azoulay la pièce de Edmond Rostand avec une dizaine d’autres textes de la Belle Époque,en l’adaptant aux singularités artistiques des élèves révélées au premier trimestre ,les voilà au service d’un projet commun en continuant à se chercher intimement.
Puisqu’il s ‘agit pour eux d ‘une ‘mise au travail’, je vous invite ludiquement à faire de même. Pour vous, qui aimez découvrir, voici quelques axes de réflexions qui vous permettront de suivre les contraintes, les enjeux auxquels je les ai confrontés devant vous ce soir:
. Rapport à la langue: respect du patrimoine/soucis de modernité
.rapport au corps : précision/abandon
.construction du personnage:
complexité/clareté
humanité/animalité
singularité/universalité
.résonnances intimes/répercussions sur le collectif
.rapport au présent de la représentation
.prises de risque, mise en danger, lâcher-prise
.organique/formel
.contrastes, ruptures: caché/dévoilé
.adaptation aux contraintes techniques: micros, vidéo, chorégraphies,….
Je tiens à remercier ici mes collaborateurs qui ont accepté le jeu pédagogique que je leur ai proposé: dialoguer avec les élèves , les mettre au travail , leur apporter des bases de réflexions concrètes dans leur rapport de comédiens avec ces disciplines.
Enfin j ‘encourage avec émotion ces jeunes artistes pour leur avenir: ils auront été mes tous premiers élèves. Je me souviendrai de leurs sourires, de leurs doutes, de leurs tentatives. Et comme Chantecler je leur demanderai de se souvenir que ‘C’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière’ .
Xavier Gallais.